Vivre pour soi, ça fait du bien !

Voici une affirmation qui, a priori, peut sembler extrêmement égoïste. Et pourtant, il n’en est rien comme on vous l’explique dans les paragraphes qui suivent.

Que deviennent alors les autres ?

Lorsque l’on décide de vivre pour soi, on ne se coupe pas des autres, on n’exclut pas les autres, on ne les rejette pas non plus, bien au contraire. Quand on décide de vivre pour soi, on est alors en mesure d’offrir aux autres la meilleure version de nous-même, et notre entourage apprécie beaucoup d’avoir affaire à cette nouvelle personne qui a toujours les qualités de l’ancienne, mais dont les défauts sont estompés.

Mais comment cela est-il possible ? Cela sonne un peu comme un petit miracle, et pourtant, chacune et chacun peut décider d’effectuer ce changement à tout moment, lorsqu’elle/il se sent prêt. Comment cela se passe-t-il ? En résumé, on redessine les limites de notre vie, de leur vie, de sa vie, de ma vie, tout devient plus clair pour la personne à l’origine du changement, mais également pour toutes celles et tous ceux qui l’entourent. Les détails à connaître pour effectuer cette transformation arrivent tout de suite, dans le chapitre suivant.

Ma vie, ta vie, sa vie

Il n’est pas question de se passer des autres, on les aime beaucoup et on veut vivre avec eux. Non, ce que l’on veut rectifier, c’est tout ce que l’on fait en fonction des autres, parce-que les autres le font, le disent, l’imposent. Et ça n’a rien à voir avec eux, mais tout à voir avec nous. Il est hors de question de demander aux autres de changer quoi que ce soit dans leur attitude ou la façon dont ils nous parlent ; par contre, on peut modifier la façon dont on réagit à leurs suggestions, conseils, incitations, et parfois ordres.

Dans la pratique, cela commence par se questionner à chaque fois que l’on se dit  »je dois »,  »je devrais » : d’où cela vient-il ? Pourquoi cette obligation ? Et bien souvent on se rend compte que ce  »devoir » vient de quelqu’un d’autre, et c’est à ce moment-là qu’il faut savoir dire :  »Non. Je le fais pour moi, ou je ne le fais pas. »

Mais parfois le choix est difficile. Une solution est alors de se projeter plusieurs décennies en avant et de s’imaginer à la fin de notre vie, regardant notre existence : que penserai-je alors de moi si je dis oui ? Et si je dis non ? La solution nous apparaitra alors de façon bien plus claire.

Ma vie, maintenant

Sans être trop pessimiste ou plus alarmiste qu’il ne le faut, il est bon de se rappeler que notre vie peut être interrompue à tout moment. Il en va ainsi.

C’est donc une bonne idée de la vivre au maximum dès maintenant et de cesser de se dire  »un jour, je ferai ceci ou cela »,  »plus tard »,  »Aprilès cet événement ou cette date ». Car, là encore, bien souvent, ce que l’on place avant nous, ce sont les autres, leurs besoins, leurs envies, leurs priorités. Bien entendu, on ne laisse pas tomber tout ça, on continue d’être là pour les autres, mais on inclut aussi nos projets dans l’équation, et pas dans 10 ans, mais bien dans les prochains mois.

L’angoisse de la page blanche

Poser des limites, créer de l’espace pour soi, on vient de voir comment le faire, et ça ne semble pas si compliqué que ça. Mais ce qui peut arriver, c’est que face à cette nouvelle vie, face à toutes ces options qui s’offrent à nous, on se sente un peu perdu(e), et que la réponse à ce trop-plein de possibilités soit quelque chose comme….  »heu, je sais pas… ».

Pas de panique, c’est tout à fait normal. Cela prend un peu de temps de revenir à soi, de se retrouver, de savoir exactement qui l’on est et ce que l’on veut. On a appris à porter tellement de masques, qu’il faut du temps pour retrouver notre nature propre.

Voici quelques petits exercices pour y arriver plus facilement :

  • Se poser quelques questions clés (qu’est-ce que je veux accomplir dans la vie ? quelles valeurs je souhaite incarner ?) ;
Prendre le temps de se poser... quelques questions essentielles. (une femme est assise sur un banc face à un lac).
  • Prendre du temps pour soi, rien que pour soi : pas de livre, pas de musique, pas de téléphone, juste un lieu calme, sans sollicitations. Dans cet environnement, on peut alors se demander : lorsque je vais retourner dans la société, qu’est-ce que je veux apporter avec moi, quels sont mes composants essentiels ?
  • DéMarchrer un projet personnel ;
  • Créer une liste d’envies et de rêves et y revenir souvent.

Quelques obstacles à négocier

Malgré votre grande volonté, et un plan bien élaboré, il se peut malgré tout que des choses viennent se mettre en travers de votre chemin. En s’y préparant, il n’y a cependant rien d’insurmontable.

Ainsi donc, vous allez assurément être confronté(e) au jugement des autres, impossible de l’éviter. Mais attention, assurez-vous qu’il s’agisse vraiment d’un jugement et que cela vienne vraiment des autres, car nous avons une fâcheuse tendance à nous juger nous-même et aussi à interpréter ce que les autres disent en fonction de notre propre évaluation de nous-même.

Donc, s’il s’agit sans aucun doute possible d’un jugement extérieur, ne réagissez pas tout de suite, donnez-vous le temps d’y penser et de vous demander : pourquoi cette personne me dit ça ? Avant de vous questionner, interrogez les raisons pour lesquelles cette autre personne éprouve le besoin de vous juger. Aprilès tout, vous n’avez rien demandé, vous avez fait vos choix et vous vivez votre vie, et pourtant cet individu pense qu’il doit vous évaluer.

Cette attitude va vous permettre de relativiser beaucoup de choses et d’arrêter de tout prendre à votre propre compte.

Les autres choses qui vont s’amuser à vous détourner de votre nouvelle vie, ce sont vos peurs, vos traumatismes, et vos blocages. Il serait merveilleux de pouvoir tous les ranger quelque part, bien organisés et loin de nos pensées, mais malheureusement, ça ne fonctionne pas comme ça. Vous devez vous en préoccuper et leur trouver à chacun des solutions avant de pouvoir les mettre de côté de façon permanente, c’est-à-dire sans craindre qu’ils ne ressurgissent à tout moment.

On ne les efface jamais totalement, mais on peut les apprivoiser et apprendre à les contrôler. Cette étape là peut prendre un peu de temps, en fonction du nombre et de la nature desdits ralentisseurs.

Une fois, tout ceci négocié, vous aurez atteint un niveau de  »vie pour soi » déjà très élevé et vous sentirez déjà assurément les bienfaits de votre transformation.

Trouver l'équilibre dans toute chose (un empilement de roches au bord de la mer).

Tout est une question d’équilibre

Si l’on se résume un peu donc, il faut :

  • Poser des limites afin de ne pas se laisser envahir par les autres et leurs propres vies et projets, mais sans les rejeter en bloc bien sûr ;
  • Savoir dire  »non », mais là aussi, pas tout le temps et pas à tout le monde. Juste ce qu’il faut pur respirer un peu ;
  • Vivre dans le présent et arrêter de tout reporter à plus tard, mais il faut aussi savoir être un peu patient(e) pour certaines choses ;
  • S’interroger sur nos goûts, nos envies, nos objectifs sans toutefois tout placer au niveau cérébral. L’intuition doit conserver sa place dans votre vie ;
  • Ne pas laisser le jugement des autres nous dérouter, mais on peut écouter quelques conseils tout de même ;
  • Travailler sur soi et ses faiblesses, mais ne pas oublier de s’amuser !

Votre corps, votre complice

Dans tout ce processus, faites confiance à votre corps. Si vous êtes fatigué(e), stressé(e), inquiet(ète), démoralisé(e), votre corps vous le dit d’une manière ou d’une autre. Lorsque vous allez commencer à vivre pour vous et à vous épanouir, votre corps va lui aussi apprécier ce nouveau mode de vie et va vous le faire savoir de mille et une façons : de plus beaux cheveux, moins de problèmes de peau, une digestion facilitée, etc, etc. Soyez toujours à l’écoute de vos sens, ils en savent beaucoup sur vous ! Et prenez bien soin de votre corps, on n’en a qu’un.

Conclusion

 »Vivre pour soi » est bien plus qu’une simple expression. C’est prendre rendez vous avec sa personnalité, c’est faire face aux enjeux de l’existence afin de vivre en harmonie avec qui nous sommes.

 »Vivre pour soi » c’est une expérience dont tout le monde bénéficie : les collègues de travail (hommes et femmes confondus), les enfants, les proches, toute personne partageant avec vous une relation amicale ou amoureuse, bref, vos relations au sens large du terme.

 »Vivre pour soi », c’est se considérer avec bienveillance et savoir que l’on mérite une vie de qualité, que l’on a conscience de notre valeur intrinsèque, et que notre estime de soi nous permet de faire face à la réalité en toute sérénité.

Avouez que vous auriez tort de vous en priver?!?

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