Profiter de la vie et vivre l’instant présent
Il existe une solution à tous nos problèmes et elle consiste à vivre pleinement notre instant présent.
On nous le dit, on nous le répète, et nous savons que c’est en effet la meilleure façon de profiter de sa vie. Comme le font les enfants.
Oui, mais voilà, il ne suffit pas de le savoir et d’y croire pour être capable de le vivre. C’est un petit plus compliqué que cela.
Dans notre article aujourd’hui, nous explorons différentes pistes afin que cela devienne plus évident, afin que cela soit plus fréquent dans notre quotidien, afin que tranquillement, on se dirige vers une vie en pleine harmonie.
Eckhart Tolle
Si vous aimez la lecture, si les livres vous parlent, ajoutez immédiatement, si ce n’est déjà fait, les livres d’Eckhart Tolle à votre liste.
Avec des titres comme »Le pouvoir du moment présent » ou »Prendre conscience de sa mission de vie » ou encore »L’art du calme intérieur », il y a beaucoup à apprendre de cet ancien professeur désormais conférencier et écrivain.
Si la lecture n’est pas votre tasse de thé, dirigez-vous vers YouTube, Eckhart Tolle y a sa propre chaîne qui comporte de très nombreuses vidéos sur des sujets qui nous touchent toutes et tous :
- comment accepter les remarques de notre famille,
- comment quitter un partenaire,
- l’équilibre du Yin et du Yang dans notre existence, etc…
Les vidéos d’Eckhart Tolle sont en anglais, mais que cela ne vous arrête pas. C’est un anglais facile qui ne requiert pas un haut niveau de langage.
Si toutefois cela est trop difficile pour vous, grand nombre d’entre elles ont été sous-titrées sur différents sites internet de méditation, de développement personnel et de coaching de vie.
Une rapide recherche vous permettra de profiter des enseignements de ce grand maître en français !
Et puisque l’on parle de vidéo et de film, il existe aussi de nombreux films de fiction qui peuvent nous aider à garder le cap, à toujours revenir à l’essentiel : Carpe Diem.
Carpe Diem
Carpe Diem, en latin, cela signifie »cueille le jour sans te soucier du lendemain ». C’est un vers extrait d’un poème d’Horace, ça ne date donc pas d’aujourd’hui !
Plus récemment cependant, en 1989, ces mots ont été prononcés par Robin Williams dans le très beau film de Peter Weir : » Le cercle des poètes disparus ».
Ce film est rapidement devenu un classique et nous vous encourageons chaleureusement à le regarder, et le regarder de nouveau et à y revenir à chaque fois que le moindre doute s’empare de vous.
Le grand Robin Williams y incarne un professeur anti-conformiste qui prône l’épanouissement de la personne par la vie et le goût de la liberté.
Ses élèves vont être trasnformés, mais vont aussi se heurter aux difficultés d’appliquer cette philosophie dans leurs vies respectives.
Ce film est un petit bijou dont chaque réplique est un message à méditer. En voici queqlues-unes :
- »On ne lit pas ni écrit de la poésie parce-que c’est joli. On lit et écrit de la poésie car on fait partie de l’humanité. Et l’humanité est faite de passions. La médecine, le droit, le commerce sont nécessaires pour assurer la vie, mais la poésie, la beauté, la romance, l’amour, c’est pour ça qu’on vit. »
- »Je ne vis pas pour être un esclave, mais le souverain de existence. »
- »C’est dans ses rêves que l’homme trouve la liberté, cela fut, est, et restera la vérité. »
La pleine conscience
Après ces escapades littéraires et cinématographiques, revenons à notre instant présent et aux outils qui peuvent nous permettre de le vivre pleinement.
Lorsqu’on quitte notre instant présent, c’est pour retourner dans le passé ou bien pour se projeter dans l’avenir.
Qu’est-ce que cela nous apporte ?
Le passé a déjà disparu et le futur n’existe pas encore, c’est une grande inconnue dans l’équation de notre vie, seul le présent peut et vaut d’être vécu à 100%.
Le passé
Lorsqu’on s’évade de notre instant présent pour retourner dans le passé, cela peut prendre deux visages : on retourne vers du négatif en se disant qu’on aimerait le changer, ou on retourne vers du positif en regrettant que ce ne soit plus ainsi et/ou en étant nostalgique.
Dans les deux, cas, on ne peut plus rien y changer. C’est une évidence qu’il est bon de se rappeler si on pense à tout ce temps que l’on passe perdus dans notre passé.
On peut utiliser les bons moments comme des fondations pour bâtir un présent solide et puissant. Oui, ça on peut, mais à condition de ne pas chercher à reproduire ces instants, la vie ne fonctionne pas comme ça.
On a tous vécu des moments »magiques » où tout était harmonieux, on aimait les gens, on aimait le lieu, on aimait l’énergie, on était comme »hors du temps » justement.
Alors, le mois suivant, même endroit, mêmes personnes, et on pense que tout va recommencer, et puis non. On est déçus, on ne comprend pas.
C’est juste la vie. L’énergie est en perpétuel mouvement, les choses ne sont pas deux fois les mêmes et heureusement, ce serait très vite ennuyeux.
Donc, on garde les bons moments pour qu’ils servent de base à notre existence. Ils sont là pour nous rappeler que »c’est possible », mais c’est tout. On ne fait pas de plus grande place au passé.
Quant aux mauvais souvenirs, aux traumatismes, ils viennent nous hanter et c’est plus compliqué de les oublier.
Bien sûr, il y a les thérapies et ça peut aider beaucoup, mais on efface pas ces moments, c’est impossible.
On apprend à vivre avec, c’est tout. Notre but est simplement d’être en paix avec eux, de les accepter et de les ranger proprement dans un coin. Ils sont là, on ne change pas le passé, mais on leur interdit l’accès à notre présent.
Faire la paix avec le passé. C’est un cheminement, ça ne se produit pas du jour au lendemain, mais petit à petit, on peut prendre ses distances avec le traumatisme, avec le négatif du passé.
Nous y consacrerons prochainement un article complet, car c’est un très vaste sujet.
Le futur
Quant au futur, il y a le proche et le plus lointain.
Le proche c’est celui qui vient nous planter dans le cerveau une idée du type »On va manger quoi ce soir ? ‘ au beau milieu d’une séance de yoga ou de méditation ! Ah, là, là, note cerveau est incorrigible. C’est pas grave. On accepte ces petits bonds en avant avec le sourire, on demande gentiment à nos pensées de patienter encore un peu et on retourne à notre méditation. On ne s’en veut pas, c’est humain. Avec la pratique et le temps, ça se produit de moins en moins.
Le futur plus lointain, si on s’y projete pour rêver, il n’y a aucun problème, on aime ça. Si par contre, notre vie n’est que planification, si on passe notre temps à attendre la prochaine étape, là ça ne va plus. Parce-que, à ce rythme là, on peut passer toute une vie à attendre. Et ça, c’est hors de question. C’est exactement ainsi que l’on manque les instants présents.
Donc, faites votre plan de carrière et de vie si vous le souhaitez, mais ensuite mettez-le dans un dossier et n’y pensez plus. Car c’est aujourd’hui, tout de suite, maintenant que la signification de votre existence se construit. Nous ne voulons avoir aucun regret lorsqu’à la toute fin, nous nous retournerons et regarderons notre vie. On veut pouvoir se dire : ce n’était pas parfait, mais, WOW, j’ai profité de chaque instant, j’ai eu une vie remplie de plein de choses, des belles, des moins belles, mais une chose est sûr, je n’ai pas perdu temps, j’ai été à fond !
Juste la vie
Une fois que l’on a fait ce ménage temporel, il reste… la vie ! Celle du quotidien, de toutes ces petites choses qui composent nos journées.
À première vue, on peut se dire que l’on a une belle vie et alors il nous suffit juste de continuer dans cette voie.
Il arrive aussi que l’on voit les choses de manière plus sombres et tristes, que l’on n’aime pas sa vie, que tout semble gris. Peut-être. Il y a des moments comme ça. Mais, on peut toujours voir un bon côté dans les choses.
Si vous avez du mal avec cette dernière affirmation, nous vous invitons à visionner un autre film, celui de Roberto Benigni : » La vie est belle ».
Dans ce chef-d’oeuvre, le personnage principal se retrouve dans un camp de concentration nazi avec son fils. Il décide alors, afin de le protéger, de lui faire croire que tout ceci n’est qu’un grand jeu. L’enfant ne saura jamais la signification de tout ce qui se déroule autour de lui. Alors, si c’est possible dans un tel contexte, on peut très certainement trouver le bon côté des choses dans nos propres vies, non ?
Au travail
Mettons tout de suite cela en application dans le milieu professionnel.
Ce collègue que vous n’aimez pas, que vous ne supportez pas, voyez-le comme un personnage de dessin animé, ou affublez-le d’un nom comique et profitez du résultat.
Lors d’un de ses grands discours sans intérêt, si c’est Scoubidou qui vous parle ou Cruella des 101 dalmatiens, c’est déjà beaucoup moins ennuyeux !
Bien sûr, on ne peut pas toujours procéder ainsi.
Il y a des situations qui demandent que l’on trouve des solutions concrètes et durables bien entendu, mais si on peut déjà se débarasser de tout ce qui n’est finalement pas si important que ça, on se sent déjà beaucoup mieux.
D’ailleurs, puisque l’on parle de travail, et sachant qeu l’on y passe une grande partie de ntore vie, plutôt que d’aller au »boulot », si on essayait plutôt de vivre notre passion. C’est juste une question de point de vue.
La personne qui travaille dans l’immobilier ne vend pas des maisons, elle aide les gens à réaliser leur rêve.
La personne qui travaille dans une cantine ne fait pas que servir des assiettes, elle offre des repas qui vont fournir l’énergie nécessaire pour le reste de la journée.
Ajoutez ici votre profession et donnez-en une définition passionnée.
Avec les enfants
Dans notre société, on va vite, il faut aller vite, et on entraîne malgré nous les enfants dans ce tourbillon. Stop ! Laissons-leur le temps. Ne les bousculons pas. Les enfants sont nos coachs de vie. Suivons leur exemple. Prenons le temps.
Car bien souvent, si l’on y pense, on les presse sans véritable raison. On le fait par réflexe. Bien souvent par ce que l’on est stressé(e). On a un schéma en tête de »ce que l’on doit faire » pour ensuite pourvoir se reposer.
Et si, plutôt, on faisait tout en mode »cool ». À la fin de la journée tout (ou presque) serait fait sans stress. Et ce qui reste ? On le fera demain, ce n’est pas si grave. N’est-ce pas ? Prenons le temps d’y penser. Est-ce vraiment grave s’il reste du linge sâle dans le panier ? Est-ce vraiment grave si la maison est un peu en désordre ?
Lorsque vous passez du temps avec vos enfants, soyez présents, dans le jeu, avec eux. Devenez le baby-sitter, ne pensez pas aux autres tâches ménagères, perdez la notion du temps. Personne ne vous en voudra. Jouer avec un enfant, c’est redevenir un enfant, et le sourire sur vos lèvres vaudra toutes les excuses du monde.
Conclusion
Cet article très concret et pratique a simplement pour but de déclencher une prise de conscience de ce qui compte vraiment dans nos vies.
Le bonheur est un concept compliqué qui recouvre plein de choses, mais la réponse se trouve juste là devant nous dans notre instant présent.
Faites les petits exercices mentionnés plus haut et contemplez le résultat. Tout le monde peut le faire.
Vous déciderez ensuite si vous poursuivez ou pas dans cette voie, mais nous savons déjà qu’il y a de fortes chances pour que OUI, vous décidiez de vivre plus dans votre instant présent.
Il n’existe pas une seule clé pour y parvenir bien sûr.
Certaines personnes ont des carnets de citations qui les aident à revenir à leur instant présent à chaque fois que la vie les entraîne au loin.
Ce peut aussi être un livre, ou les conseils d’une personne qui est comme votre mentor : votre grand-père, votre libraire, votre professeur de yoga.
Écoutez vos émotions et soyez à chaque instant présent dans ce que vous faites.
Dès que vous faites quelque chose, oubliez le reste, n’ayez que cela dans votre esprit. Et prenez des pauses, des moments où vous ne faites rien, vous ne pensez à rien. Juste une pause. ça fait énormément de bien. À votre esprit et à votre corps.
Prenez soin de vous, de votre vie, de chaque instant de celle-ci. Vous êtes formidable et la vie est un cadeau. Soyez reconnaissants et l’épanouissement va se produire de lui-même.