Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même

Il existe cinq blessures majeures qui freinent le développement personnel de chaque individu. L’auteure québécoise Lise Bourbeau les nomme et nous en parle en profondeur dans son livre publié en 2013 chez Pocket : Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même.

Précisons que l’article qui suit n’est pas un avis ou une critique sur le livre. Nous prenons simplement ce dernier comme point de départ pour évoquer ces blessures qui transforment nos vies, et envisager des moyens d’en guérir. Car, en effet, lorsque le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice s’invitent dans nos existences, les dégâts émotionnels causés peuvent être importants. Mais il existe TOUJOURS des solutions pour rebondir Aprilès les affronts, pour retrouver le goût de la vie même Aprilès les épreuves les plus dures. Regardons cela de plus près.

Le livre de Lise Bourbeau parmi les best sellers

Que ce soit Vivi81 sur Babelio qui écrit :

 »C’est un livre qui doit absolument être dans votre bibliothèque si vous souhaitez travailler sur vous, vos peurs, vos blessures et vos faiblesses. Un livre qu’il faut garder sa vie durant et sur lequel il ne faut pas hésiter à revenir. N’hésitez pas à noter, surligner, mettre des post-it, prendre un carnet à côté … Ce livre est, à sens, un véritable outil de travail en psychologie. »,

ou Chrys de Lyon sur le site internet de La Fnac :

 »J’ai avalé le livre en à peine deux jours. Beaucoup de choses se sont révélées au travers des ces lignes. A lire et a apprécier avec les croyances de chacun. Se comprendre soi-même et ceux qui nous entourent est un excellent enrichissement personnel. »,

ou encore Carole Ava sur Amazon :

 »Chaque personne devrait lire ce livre. C’est plus qu’un incontournable, lisez-le, cela vous permettra de comprendre ce qui se cache derriere certaines attitudes, souvent de profondes souffrances. »,

les lecteurs enchantés et transformés par cette lecture sont nombreux.

Un livre peut tout changer ! (une jeune femme allongée dans l'herbe lit un livre dont on ne voit pas le titre).

Alors, sans plus tarder, voyons de quoi il s’agit et ce que sont ces fameuses cinq blessures qui nous empêchent d’être nous-même.

Guérir de ses blessures pour accéder à un meilleur développement personnel

Avant de considérer de pouvoir en guérir, il nous faut tout d’abord identifier ces cinq blessures majeures qui entravent notre épanouissement. Que sont-elles ? Quand en sommes-nous victimes ? Comment les reconnaître ? Les réponses sont à lire dans le signes qui suivent.

Le rejet

Il peut arriver que l’on se sente rejeté(e) parce qu’on n’a pas été choisi(e) pour telle ou telle chose, parce que untel ou unetelle nous a préféré quelqu’un d’autre. Mais bon, si les choses en restent là, ce n’est tout de même pas bien grave, cela peut arriver à tout le monde.

Par contre, si ce sentiment est récurrent et se répète quotidiennement ou presque, et ce, depuis des années, il est important d’y regarder de plus près. De quoi s’agit-il ? Peut-on identifier la cause d’un tel sentiment ? Et surtout, comment fait-on pour s’en débarrasser, ou du moins, atténuer la douleur occasionnée ?

La blessure de rejet n’est pas toujours réactivée par un véritable rejet; elle devient plutôt, au fil du temps, une sensation persistante de rejet, même lorsque la personne n’est pas concrètement rejetée. Le rejet initial qui occasionne ce retour de la douleur a bien souvent été enfoui, refoulé, non analysé, non discuté, seulement repoussé et oublié.

Dans de très nombreux cas, mais pas de façon systématique, il faut se diriger vers l’enfance et/ou l’adolescence pour retrouver la trace de la blessure initiale de rejet. Effectivement, c’est au cours des ces périodes que l’estime de soi se construit, et la façon dont l’enfant va peu à peu se séparer de ses parents pour devenir un être autonome est primordial pour son avenir.

Si la séparation s’effecen douceur, les effets seront minimes. Par contre, vous l’avez bien compris, s’il existe des heurts, des angoisses, des séparations abruptes, des déchirements, l’être en devenir se construit autour d’une blessure, d’une expérience de rejet, d’une incompréhension aussi souvent du fait que l’amour et la reconnaissance lui sont soudainement refusés ou rendus difficilement accessibles.

De nombreux facteurs environnants entrent en jeu pour faire de ce rejet un problème temporaire ou, au contraire, pour imprimer ces expériences négatives de façon plus permanente.

La structure de la personnalité entre bien sûr en jeu, certaines personnes sont tout simplement plus sensibles que d’autres. Le rejet répété (ou le sentiment de rejet) bien évidemment a son rôle à jouer ici. Un autre élément essentiel et extrêmement douloureux est l’ajout de violence physique ou morale à la situation de rejet. Et finalement mentionnons le degré d’affectivité qui existe entre la personne rejeté et celle responsable du rejet.

Il est parfois nécessaire d’effectuer une thérapie ou de pratiquer des exercices pour être en mesure d’identifier ces blessures de rejet, car le temps et les conventions sociétales nous poussent à les cacher, les enterrer, les enfouir, les oublier. Mais il est aussi possible de les repérer en reMarchquant quelques-uns des traits caractéristiques suivants chez vous-même ou chez quelqu’un d’autre :

  • La fuite. C’est à dire que la personne est tellement terrifiée par le rejet qu’elle ne s’investit dans rien, dans aucune relation. Elle est présente physiquement, mais absente par ailleurs.
  • Une très mauvaise estime de soi ;
  • Le sentiment d’être tout le temps victime d’attaques en tous genres ;
  • Un fort taux d’anxiété ;
  • Syndrome perpétuel du  »je ne suis pas assez » : je ne suis pas assez ceci, je ne suis pas assez cela, etc.
  • Peur maladive de l’abandon ;
  • Et dans certains cas sévères, auto-sabotage.

Lorsque la blessure de rejet est identifiée et nommée, la phase suivante est celle de reconstruction. Selon l’ampleur des dommages, il peut être préférable de consulter un professionnel. À titre personnel, les étapes à franchir sont les suivantes :

  • Prendre du recul. Il est nécessaire en effet de poser sur les maux rencontrés un regard distancé et rationnel. La personne doit être en mesure de ne pas se laisser submerger par ses émotions. Si c’est impossible, le soutien d’un professionnel est sans doute nécessaire.
  • Ensuite, il faut travailler à reprendre confiance en soi, à regonfler l’estime de soi. Tous les moyens sont bons pour ce faire : oser dire non, se faire des compliments à soi-même, se valoriser à tous les niveaux (physiquement et dans les relations avec les autres), etc.
  • Pardonner aux autres, mais surtout à soi-même. Le pardon ne signifie pas que l’on efface tout. Non, le pardon, c’est devenir capable de vivre avec le passé. Ne plus souffrir aussi intensément lorsque l’on considère les événements traumatiques. Le pardon, plus qu’une question de personnes, est affaire de lâcher prise.
  • Et finalement, se reconnaître comme être humain imparfait, mais qui fait de son mieux !

Ce processus peut prendre du temps, rien ne presse, les blessures guérissent plus ou moins vite selon les personnes ; l’important, c’est de continuer à se reconstruire un petit plus chaque jour.

Abandon

La blessure d’abandon est assez similaire à celle de rejet et son origine se trouve elle aussi bien souvent dans des événements ayant eu lieu pendant l’enfance. Dans le présent chapitre, nous allons approfondir un peu les processus de guérison d’une telle blessure.

Commençons par la connaissance de soi.

Une première étape peut consister à repérer les croyances (bien souvent erronées) que nous avons à propos de nous-mêmes. Nous sommes à l’origine de ces commentaires négatifs. En y regardant de plus près, ce ne sont pas les autres qui nous disent toutes ces choses négatives à propos de nous, mais bien nous-même.

Et par la suite, nous interprétons un commentaire ou un autre en fonction de notre propre grille de lecture axée sur le négatif. Repérer ces fausses informations est une première étape majeure vers la récupération de notre pleine personnalité et la reconstruction de notre bien être. Car, bien sûr, une fois que nous sommes libérés de cette description peu avantageuse de notre personne, nous commençons à voir nos qualités, nos réussites, nos forces et ce changement de point de vue ouvre la voie à notre épanouissement.

Vient ensuite une phase de responsabilisation émotionnelle.

Ayant découvert que nous avons des qualités intrinsèques, et que nous n’existons pas uniquement à travers le regard des autres, nous pouvons commencer à nous apprécier et nous aimer. En reconnaissant notre compétence à faire des choix, en ayant conscience de notre résilience, en considérant notre chemin de vie et nos réalisations, nous comprenons que nous pouvons créer nos propres émotions sans l’aide de personne d’autre.

Nous ne sommes donc plus dans une relation de dépendance envers nos proches, ayant toujours ce besoin de reconnaissance et d’approbation de leur part, car nous avons conscience de notre propre valeur, et cela est le tremplin dont nous avons besoin pour nous développer pleinement et déclencher les mécanismes d’épanouissement.

Même si à ce point du travail, on se sent déjà beaucoup mieux, il reste une composante importante à neutraliser : notre colère.

Par le passé, ne sachant pas trop qui tenir responsable de nos problèmes, nous dirigions notre colère vers à peu près tout le monde. Maintenant que nous savons que les personnes qui nous entourent ne sont pas responsables de ces blessures qui empêchent d’être soi, nous pouvons diriger notre ressentiment vers les véritables responsables de notre condition, certaines personnes ayant contribué à telle ou telle expérience de notre enfance.

Nul besoin toutefois de retourner vers ces personnes afin les confronter à ceci ou cela, ce genre de séances ne mènent jamais nulle part. Non, ce qui est bien plus efficace pour en finir avec cet abandon est d’écrire. √âcrivez un journal, des lettres, des articles de blog, tout ce que vous voulez, mais dites les choses, exprimez-les, expulsez-les de votre corps et de votre esprit, libérez-vous de cette colère. Nous faisons peu de recommandations dans nos articles, car chaque personne est différente et doit trouver ses propres solutions, mais ici, oui, nous vous faisons cette recommandation : extériorisez la colère qui demeurent en vous à la suite des blessures dont vous avez été victime lorsque vous étiez enfant.

La dernière étape peut s’effectuer en solo, mais l’aide d’un spécialiste peut être nécessaire dans certains cas. Il s’agit de se reconnecter à notre enfant intérieur. L’être libéré de ses sentiments négatifs et de sa colère peut commencer à aimer l’enfant qui est en lui, à le reconstruire et lui procurer un épanouissement véritable. Une séance d’hypnose est un outil intéressant à considérer à ce stade. Les jeux de rôles sont aussi à essayer à cette étape de la reconstruction. Tout le travail préalable qui mettait en jeu compréhension et acceptation a été fait, et l’on se trouve vraiment maintenant au niveau de la guérison.

L’humiliation

Une autre blessure héritée de l’enfance tient dans un mot qui fait souvent mal : humiliation. Le rabaissement, la dévalorisation, la honte à répétition finissent par blesser l’amour-propre, atteindre la dignité et, au final, détruire la confiance en soi.

Les personnes victimes de cette blessure développent toutes sortes de techniques pour camoufler celle-ci, et elles décident de porter des masques pour passer inaperçues. Un exemple bien connu de camouflage des blessures d’humiliation est un oubli soi et une attention aux autres disproportionnée. Pour en apprendre plus sur ce que l’on appelle un  »masque social », nous vous renvoyons vers le livre de Lise Bourbeau intitulé  »Les 5 blessures qui empêchent d’être soi même » o√π elle décrit avec minutie les masques portés pour se protéger de trop grandes souffrances. La lecture de ces pages vous ouvrira la porte du plein épanouissement.

Trahison

La blessure de trahison nous permet d’aborder un sujet particulier : la relation avec les personnes du sexe opposé, donc bien sûr les amitiés et les rapports amoureux. Résultant d’un événement ou d’une occasion au cours de laquelle l’enfant entre 2 et 4 ans s’est senti manipulé ou trahi par le parent de sexe opposé, cette blessure refait surface lorsqu’une situation similaire se reproduit.

Parmi tous les masques à sa disposition, la personne qui a perdu confiance va choisir celui du contrôle. Comment reconnaître un contrôlant ? Est-ce que cela s’applique à vous ? Voici quelques traits caractéristiques d’une personne contrôlante :

  • Avoir des opinions très tranchées, être peu tolérante ;
  • Chercher à contrôler le futur au point de ne pas savoir vivre le moment présent ;
  • Àtre très rancunière ;
  • Avoir de grandes exigeances envers soi-même.

Et bien d’autres encore, mais ce sont les principaux.

L’injustice

Aprilès toute l’information communiquée plus haut, nous choisissons d’aborder cette dernière blessure sous la forme d’un résumé en trois étapes sur la manière d’entamer la guérison de cette blessure et plus généralement des 5 blessure qui empêchent d’être soi. Voici donc un récapitulatif qui, nous le souhaitons, vous aidera dans votre cheminement vers le bien être :

  1. Découverte et compréhension du masque que l’on porte pour camoufler nos blessures ;
  2. Acceptation des blessures et libération (méditation et visualisation sont très utiles à ce stade pour effectuer ce  »nettoyage ») ;
  3. Reprogrammation, reconstruction, retour vers notre être véritable, pur, vrai, authentique, sans masque.

Voici qui termine notre article au cours duquel nous avons survolé les questions relatives aux 5 blessures qui empêchent d’être soi, mais si certains points demeurent un peu nébuleux de votre point de vue, n’hésitez pas à retourner vers le livre de Lise Bourbeau aux éditions Pocket pour une description plus précise de tel ou tel aspect.

Bel épanouissement à toutes et à tous !

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