Savoir qui je suis pour accéder au bien être

Savoir qui je suis : c’est un très vaste sujet que nous abordons aujourd’hui.

Nous vous présentons d’ores et déjà nos excuses pour tous les aspects de ce thème que nous allons négliger au cours de notre article. Envisager toutes les perspectives de la connaissance de soi demanderait un livre entier, voire une collection !

Nous allons donc regarder de plus près certains éléments de cette quête de soi qui commence dès le plus jeune âge et ne cesse d’évoluer tout au cours de notre vie.

À certains moments, la question de savoir qui je suis se fait plus précise, d’autres fois on l’oublie presque, mais toujours le besoin est bien présent de savoir qui l’on est afin de pouvoir avancer sereinement sur le chemin de vie qui est le nôtre.

Prenons donc la route ensemble le temps d’un article pour glaner quelques indices, techniques et considérations pour la meilleure vie possible dans une société que l’on ne contrôle malheureusement pas et un développement parfois un peu chaotique.

De belles surprises nous attendent néanmoins comme vous allez le découvrir tout de suite.

Savoir qui je suis ou la connaissance de soi

Nous sommes tous uniques et différents et c’est ce qui fait la beauté de notre monde.

Et cela signifie qu’il n’existe pas une seule recette toute prête pour accéder au bien être. Il en existe autant que de personnes. Le but est donc de trouver la meilleure recette pour vous-même.

Prenons l’exemple de La Clairière. Ces dernières semaines, nous avons offert plusieurs webinaires avec divers intervenants. J’en parlais récemment avec quelques amis et si nous avions eu à classer ces webinaires par ordre d’intérêt, nos classements auraient été forts différents. Nous les avons tous appréciés, mais certains ont plus rejoint certains d’entre nous que d’autres, et ce ne sont jamais les mêmes.

Cette différence, cette unicité de chaque individu est précieuse, c’est une richesse à cultiver.

Mais, parfois, cela demande du courage.

Lorsque 5 personnes pensent qu’un webinaire était excellent et que vous êtes la seule à penser qu’il était bien, mais pas extraordinaire, il faut pourvoir exprimer cette opinion, simplement, sans que les autres ne se sentent agressés et sans avoir cette impression que vous taisez certaines choses pour ne pas heurter ou vous sentir exposé(e).

Pas toujours simple et c’est exactement l’objet de notre article : l’équilibre entre ce qu’il faut dire ou pas, ce qu’il faut partager ou pas, ce qu’il faut laisser aller ou pas, ce qu’il faut revendiquer ou pas, bref, l’équilibre qui fait que l’on se sent bien, et que cette sensation se diffuse autour de nous.

En effet, mettons tout de suite de côté cette situation de la personne qui certes se sent bien, mais au détriment des autres.

Ces gens qui disent toujours ce qu’ils pensent sans se préoccuper des répercussions sur les autres, sans aucune empathie, ces personnes qui foncent et défoncent les portes et les murs. Elles donnent parfois l’impression d’aller bien, mais ce n’est pas la réalité, cette attitude extrême cache un malaise.

Ce que l’on cherche à atteindre, c’est un état dans lequel on peut être soi-même, avoir des opinions et les défendre de façon positive et constructive. Ce n’est pas facile et cela demande de multiples ajustements en permanence.

Car, oui, c’est un point important : dans ce secteur, rien n’est jamais acquis pour la vie, tout est remis en question en permanence. Le monde bouge, tout est vivant et nous évoluons au sein de cette vie en nous ajustant perpétuellement.

On peut bien sûr considérer cela comme une tâche insurmontable, baisser les bras et se dire qu’on va juste laisser la vie décider.

Généralement, ça ne se passe pas très bien.

Non, ce que l’on peut décider de faire, c’est de considérer cela comme un jeu, une partie que nous jouons un peu chaque jour, un coup à la fois.

Le but du jeu ? Se retourner au moment de quitter la partie et se dire : WOW ! J’ai vécu ma vie à 100% ! C’est tout.

Et cela se construit à chaque instant, à chaque pas.

Alors ? Vous nous suivez ?

Savoir qui je suis
Savoir qui je suis

Savoir qui je suis pour trouver ma place

On est ce que l’on est, d’accord, mais l’on devient qui l’on est en raison des rapports que l’on a ou pas avec les autres, avec le monde extérieur.

Tout nous influence. Le paysage que l’on voit par la fenêtre, le langage parlé autour de nous, nos lectures, le niveau sonore de notre environnement, etc, absolument tout.

Cela peut être un peu impressionnant de prendre conscience de cela. Cela peut sembler insurmontable puisque l’on n’a pas les moyens de tout mettre en place de manière parfaite.

Non, en effet. Mais, on peut y aller petit peu par petit peu. Une chose à la fois. Et la bonne nouvelle, c’est que toutes ces choses qui composent notre vie sont liées.

Donc, si, par exemple, je décide de commencer par soigner alimentation, sommeil va être amélioré, ma concentration donc travail également, humeur, etc, etc, tout va découler de ce premier pas et va s’en suivre un fabuleux effet boule de neige.

La difficulté dans tout ça est que les autres autour de nous ne sont peut-être pas au même stade que nous de leur développement.

Nos actions vont donc peut-être leur paraître ridicules ou inutiles. Il va falloir s’isoler de ces personnes. Pas définitivement, pas de manière radicale, mais disons qu’il va falloir fermer nos oreilles à leurs remarques le temps de leur démontrer par les faits que nous sommes dans le vrai.

Savoir qui je suis sur les réseaux sociaux

Puisque l’on parle des autres, abordons tout de suite la question de ces fameux réseaux sociaux. Ils sont fabuleux ! C’est un merveilleux outil de connaissance de soi. C’est le monde, mais en plus petit et en moins offensif.

Là, vous êtes peut-être en désaccord, vous pensez à certains échanges qui vous ont blessé(e) et vous trouver que ces médias sociaux peuvent faire mal. C’est vrai.

Mais, ce que vous pouvez faire avec Facebook, Instagram, etc, qu’il n’est pas toujours possible de faire dans la vie, mais souvent tout de même, c’est de fermer votre téléphone ou votre ordinateur. Et c’est tout.

Pas si simple ? Considérez cela comme un exercice de développement personnel, car si vous pouvez le faire en ligne, vous pourrez le faire dans la réalité et ce sera un merveilleux outil relationnel.

Commencez donc par faire un tour dans vos favoris ou les personnes que vous suivez ou vos  »amis » et essayez de déterminer ce qu’ils vous apportent, ce que serait votre vie sans eux, ceux qui sont  »toxiques », ceux qui vous font sourire, ceux qui le plus souvent vous mettent en boule, ceux que vous ne lisez même pas, etc, etc… et faites du ménage.

Si vous souhaitez découvrir qui vous êtes vraiment, cet exercice est un excellent début.

Dans quel environnement souhaitez-vous évoluer ?

Avec quelles personnes souhaitez-vous vivre des choses, échanger ?

Tous ces êtres autour de vous ont leur propre vie et c’est votre choix de savoir si vous voulez mêler la vôtre à la leur.

De l’autre côté de l’écran, vous lisez et vous pensez peut-être à la famille, ces gens que l’on n’effacent pas, avec qui l’on doit composer coûte que coûte. On en parle tout de suite.

Savoir qui je suis dans mes relations familiales
Savoir qui je suis dans mes relations familiales

Savoir qui je suis dans mes relations familiales

Nous utilisons le terme  »famille » au sens large. Pas dans le sens biologique, mais véritablement dans celui des personnes avec qui vous avez grandi, avec qui vous avez passé les premières années de votre vie jusqu’à devenir adulte. Ce sont ces personnes qui vous ont modelé(e).

Il arrive un moment où il faut prendre le temps de faire une pause, de se retourner et de les regarder. Loin de toutes émotion, de tout intérêt, juste comme ça, pour vraiment les découvrir et essayer de les comprendre. C’est difficile, on ne se le cache pas. Mais il faut essayer.

Et là, il faut s’autoriser un constat. Et prendre une décision. Faire un choix. Quelle place souhaitons-nous leur offrir dans notre vie, celle que nous allons désormais poursuivre  »seul(e) ».

Elle peuvent en faire pleinement partie, comme dans ces cultures où les différentes générations demeurent au sein de la même maison.

Elles peuvent en faire ponctullement partie, via des visites plus ou moins fréquentes, des appels téléphoniques, des échanges, selon les circonstances et les besoins de chacun.

Et si leurs besoins ne rejoigent pas les vôtres, que se passe-t-il ?

Il faut alors établir des limites, et ce n’est pas toujours évident. Le mieux est de pouvoir en parler, mais ce n’est parfois pas envisageable. Essayez tout de même. On ne peut en vouloir à ceux qui essaient. S’avouer vaincu(e) sans essayer n’est pas une option.

Parfois cependant, il se peut que l’on ait à retirer quelqu’un de notre vie, à couper les ponts. C’est dur, mais nécessaire. Dites-vous que ce n’est pas définitif. 10 ans plus tard, tout le monde a changé, a évolué.

Nous envisageons depuis le début de ce paragraphe les situations familiales où tout n’est pas rose, mais il faut penser aussi à celles qui vont bien, et peut-être même trop bien.

Comment votre partenaire peut-il ou peut-elle trouver sa place dans une famille totalement soudée ? Y avez-vous pensé ? En avez-vous parlé avec vos frères, vos soeurs, votre père, votre mère, vos grand-parents et votre partenaire ?

Il faut reconnaître à chacun sa personnalité et composer avec, mais il faut aussi savoir exprimer nos gênes, nos qualités, notre propre identité.

L’on revient à ce que nous disions en début d’article, c’est une question d’équilibre. Et, disons-le clairement, on procède bien souvent par essai et par erreur. Il n’existe aucun manuel de la parfaite vie de famille. On fait juste de notre mieux.

Attention aussi de ne pas tout analyser en permanence et de faire de la psychologie partout et tout le temps. Un peu de réflexion : oui. Un décryptage permanent : non. Ayez de la mesure dans toute chose.

Savoir qui je suis au travail

Voici un autre domaine où la recherche de soi-même peut ressembler à une véritable course à obstacles. Donc, reprenons depuis le début. Oublions les autres. Recentrons-nous.

Premier point : vous avez les aptitudes nécessaires pour faire votre travail. Ce n’est pas ce dont nous parlons ici.

Compétences et collègues mis de côté, que reste-t-il ? Vous et votre activité.

Comment êtes-vous arrivé(e) là ?

Est-ce le poste de vos rêves ?

Comment vous sentez-vous le matin quand vous envisagez votre journée de travail ?

Àtes-vous épanoui(e) dans cet emploi ?

Est-ce queqlue chose que vous souhaitez faire toute votre vie ou seulement quelques temps ?

Est-ce une étape ou un aboutissement ?

Bref, revenez à vos valeurs et à votre identité et évaluez la situation.

Comment vont les choses ?

Demandez-vous  »qui suis-je » et repensez à vos rêves d’enfant ou d’adolescent. Quand vous aviez une dizaine d’années et que l’on vous demandait ce que vous vouliez faire plus tard, quelle était votre réponse ?

Et si les choses ont changé, est-ce que cela vous convient ? Il se peut que vous fassiez quelque chose de différent mais qui vous convient. Ou pas.

En fonction de toutes ces réponses, mettez en place un plan d’action. Soit pour préparer un plan B, qui était peut-être votre plan A, mais vous avez été un peu entraîné(e) dans une autre direction, ou pour améliorer les choses.

Si vous vous sentez bien et que le problème vient simplement de vos relations avec d’autres personnes, envisagez de leur parler, peut-être en passant par le service des ressources humaines.

Essayez d’identifier les problèmess. C’est toujours mieux d’arriver avec une demande précise plutôt que de dire simplement : ça ne va pas entre nous.

Petite erreur à ne pas commettre ici : parlez aux autres de ce qui ne va pas avec telle ou telle personne. C’est le meilleur moyen de mettre une mauvaise ambiance dans le bureau, et de placer des gens dans des situations inconfortables.

On est souvent tenté de le faire pour se rassurer, se conforter dans nos positions, mais c’est une erreur. Si on a un problème avec Madame X, on parle à Madame X et à personne d’autre. Pas facile, c’est certain, mais on essaie.

Autre petite parenthèse ici à propos des messages électroniques. Un texto, un e mail, parfois on pense que c’est mieux, on peut se relire et envoyer queqlue chose que l’on pense posé et plein de sens. Mais le problème, c’est l’interprétation. Exemple : « Comment sais-tu cela ? » S’agit-il d’une simple demande ou d’une réponse pleine de suspicion et vous accusant de mettre votre nez dans des affaires personnelles ? Oups ! Attention à la lecture que l’on peut faire de ces quelques mots.

Avoir conscience de soi

Nous tenons à parler un peu de la conscience de soi afin d’exprimer ce que nous envoyons comme image sans toujours en avoir conscience.

L’exemple bien connu c’est celui de la personne énervée et qui parle fort, mais qui réplique que ce n’est pas le cas quand on lui fait remarquer. Cette personne est sincère, elle n’a simplement pas conscience d’elle-même à ce moment-là.

La part de l’inconscient est à considérer lorsqu’on cherche à savoir qui l’on est. Mais il faut, dans ce domaine, faire appel à quelqu’un d’extérieur, idéalement un spécialiste. Un thérapeute est mieux placé pour vous donner des pistes à ce niveau-là. Son apport ne doit pas être considéré comme un échec de votre part, ou la prise en main de votre vie par quelqu’un d’autre. Non. Le thérapeute est simplement là pour vos donner un petit coup de main dans un domaine qui vous échappe pour le moment. C’est tout. C’est son métier.

Il peut ne s’agir que d’une phase où votre inconscient prend le dessus. Ou bien, cela peut faire partie de votre caractère. Dans tous les cas, il est bon de le savoir. Apprendre à mieux se connaître, c’est aussi découvrir ces zones plus ombragées de notre personnalité.

Le thérapeute peut aussi aider à pointer un manque qu’il vous sera alors plus facile de combler. Peut-être n’aviez vous tout simplement pas conscience de ce manque.

Faire face à soi-même est une étape majeure du développement personnel. Osez se regarder en face. Et bien souvent on découvre une magnifique personne. Juste en prenant le temps de se contempler.

Les motivations pour aller voir un thérapeute n’ont pas besoin d’être reliées à trouver des  »solutions » parce-qu’il y a un  »problème ».

Il peut plutôt s’agir d’un projet et d’une façon de découvrir quelques-unes de vos caractéristiques que vous avez du mal à cerner. Vous travaillez en équipe avec le thérapeute et vous pouvez lui parler des points qui sont un peu nébuleux pour vous.

Une thérapie, c’est une découverte de soi, de nos manques, de nos qualités, de nos forces, de nos faiblesses, de notre beauté aussi et de toutes nos capacités. Après avoir vu un thérapeute ou avant, ou pourquoi pas un même temps, le support d’un coach peut aussi être très utile. Sachez simplement que toutes ces ressources sont disponibles et n’ayez pas peur d’essayer.

Pour certaines personnes, ces démarches impliquent trop d’intimité, elles ne sont pas prêtes à se dévoiler ainsi. Envisagez alors les rencontres de groupe, c’est une possibilité qui peut permettre de répondre à des questions sans trop s’exposer.

Conclusion

Savoir qui je suis pour accéder à plus de bien être, c’est prendre soin de moi. On prend soin de notre corps, de notre santé, et on se préoccupe aussi de notre esprit, de nos émotions et de notre santé mentale.

Nous sommes plus qu’un simple prénom, nous avons tant de choses en nous, un potentiel immense. Apprenons à le libérer, trouvons cet équilibre qui va nous permettre d’avancer sereinement.

Tout ceci n’est pas vain et c’est tout à fait abordable. Une chose à la fois. Un pas après l’autre, on avance, on découvre, on contemple et on prend du plaisir à simplement être en vie.

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