Après un Burn-Out : Décryptage et Renaissance

Burn-out

Le burn-out, ça arrive. À tout le monde. Il n’y a aucune honte à avoir si cela vous arrive. Il est presque impossible de traverser l’existence sans faire au moins un burn-out. C’est ainsi que vont les choses dans notre société moderne.

Vous pouvez toutefois tout mettre en oeuvre pour faire de cette expérience un chapitre constructif de votre vie, une épreuve qui devient leçon, un traumatisme qui devient carburant.

Vous ne voyez pas comment cela est possible ? On vous explique tout ça dans notre article du jour. Bonne lecture et belle renaissance !

Introduction

  • Le burn-out : plus qu’une simple fatigue, une sonnette d’alarme de l’âme.

Le burn-out n’est en effet pas à considérer seulement sur le plan physique. Le burn-out ne se règle pas (uniquement) avec des traitements, car il touche à l’ensemble de l’être.

Même si c’est le corps qui montre les signes les plus visibles de burn-out, l’âme est touchée. Profondément touchée.

Lorsque le burn-out survient, il faut véritablement considérer qu’il y avait un avant et un après. Un individu qui fait l’expérience du burn-out n’est jamais plus le même.

Dans le présent article, nous allons préciser ce qu’est exactement le burn-out afin de ne pas le confondre avec d’autres maux de notre époque comme la grande fatigue, le stress, l’anxiété et la dépression.

Le burn-out ne doit vraiment pas être pris à la légère, car il exprime un message qui vient directement de votre âme.

Restez avec nous pour apprendre à décoder ce message important envoyé par tout votre être.

  • L’importance de reconnaître, comprendre et guider son esprit vers la guérison.

L’autre point essentiel dont nous allons parler dans les paragraphes qui suivent est bien sûr la guérison.

Le burn-out transforme, c’est certain, et il est possible de tirer parti de cette transformation. Il y a des leçons à retenir de l’expérience du burn-out.

Mais avant que tout cela ne se produise, il faut commencer par reconnaître le mal-être vécu comme étant bel et bien un burn-out, puis l’accepter afin de pouvoir le dépasser.

C’est de cette reconnaissance dont nous parlons dans le premier chapitre ci-dessous.

1. Reconnaître le Burn-Out : Au-delà des Symptômes Visibles

  • Signaux d’alerte et premiers ressentis. Fatigue persistante, insomnie, anxiété

Au départ, le burn-out a beaucoup de symptômes communs avec d’autres conditions psychologiques et de santé.

Tout commence toujours avec beaucoup de fatigue. Et ce n’est pas toujours évident de simplement remarquer cela puisque de nombreux moyens de demeurer performants existent : café, boissons énergisantes, etc…

On  »tient » grâce à tout cela sans même vraiment le remarquer. Passer de 2 ou 3 cafés par jour à 5 ou 6 ne se remarque pas nécessairement puisque cela se fait au fil des activités.

Et puis, il y a toujours en arrière-plan l’idée que cela est  »temporaire ». Alors, on s’accroche.

Puis vient le moment des insomnies. Malgré la grande fatigue, on ne parvient plus à dormir, car le mental ne parvient plus à s’arrêter, le corps ne sait plus se détendre. On est en tension permanente, en hyper vigilance.

Peu à peu, le stress se développe de plus en plus et l’anxiété s’installe.

  • Perte de sens, démotivation, isolement

Fatigue, insomnie et anxiété sont un cocktail commun à de nombreux maux de notre époque moderne.

Toutefois, dans le cas du burn-out, l’étape suivante en est une de retrait de l’existence, de destruction des systèmes de développement en place. C’est, pourrait-on dire, une auto-dévalorisation.

On ne voit plus quels sont les buts de nos actions. On ne trouve pas de motivation, même pour des activités que l’on a soi-même désirées auparavant. On s’isole, pensant que rien ni personne ne peut nous comprendre, ne peut nous aider.

Finalement, on s’enferme dans cette bulle de négativité, cette spirale infernale qui nous entraîne vers le choc ultime, la chute, l’accident. On ne peut plus fonctionner, on doit tout arrêter. On a été trop loin.

  • Les conséquences sur le corps, l’esprit et l’âme. Troubles physiologiques et émotionnels

Nous allons longuement parler par la suite des conséquences sur le corps, l’esrpit et l’âme au cours d’un processus de burn-out ; mais ici, ce que nous voulons souligner, ce sont les séquelles à long terme, après que les choses soient redevenues  »normales ».

Physiquement parlant, un burn-out peut laisser des séquelles au niveau du système cardio-vasculaire, des muscles et du squelette.

Sur le plan cognitif, la mémoire, la logique et la concentration sont généralement affectées.

Quant au niveau moral des choses, un burn-out remet en question les schémas du passé et demande de les remplacer, de les réinventer, ce qui n’est pas chose facile, mais que beaucoup de personnes parviennent à faire cependant. On va vous dire comment un peu plus loin dans cet article.

  • Détachement spirituel et quête d’identité

Il va sans dire que l’être tout entier est grandement perturbé lorsqu’un burn-out a lieu et que l’identité est chamboulée. Qui suis-je? Où vais-je? Voici deux questions qui reviennent en boucle et auxquelles il faut absolument répondre pour définitivement laisser le burn-out dans le passé et aller de l’avant.

2. Comprendre les Origines : Les Racines Profondes du Mal-Être

  • Le monde moderne et ses exigences. Pressions sociétales, rythme effréné, exigence de performance

Tout commence (comme bien souvent) par de bonnes intentions. On veut bien faire, et ce, dans toutes les sphères de notre vie.

Nous arrivent en permanence et par de multiples canaux des sollicitations multiples et variées pour  »faire mieux » : pour être meilleur(e) au travail, meilleur(e) avec l’éducation des enfants, et même meilleur(e) au lit !

Insidieusement, tous ces défis s’accumulent et commencent à grignoter notre temps, notre énergie, et au final notre discernement : tout semble hyper important! On ne peut rien laisser de côté. On doit être présent(e) sur tous les fronts.

  • La quête perpétuelle de réussite et son poids

Et puis, il y a la reconnaissance sociale. La société fonctionne sur ces systèmes de réussite et de récompense, et il semble impossible de pouvoir y échapper.

Il existe toutefois des solutions pour ce faire, pour refuser les schémas imposés par le monde moderne. Nous y reviendrons.

Mais, à ce point, on pense souvent qu’on ne peut pas échapper à cette course au rendement, à la productivité, au succès.

Le problème néanmoins, c’est qu’il n’y a pas de place pour le repos dans cette architecture de la performance. Une quête en appelle une autre, puis une autre, puis une autre perpétuellement. Et si vous ne dites pas STOP, cela continue à l’infini… ou jusqu’au prochain burn-out.

  • L’alignement intérieur mis à l’épreuve. Déconnexion de ses propres valeurs et besoins

Progressivement, vous ne vous appartenez plus, une autre force invisible vous guide : celle de la performance. Et vous vous oubliez complétement. Votre corps et votre esprit ne sont plus là que pour vous servir dans cette course infernale. Ils n’existent plus en tant que parties composant votre être. Vous disparaissez. Vos valeurs préalables sont piétinées, vous explosez !

  • Le rôle des émotions refoulées et de la non-écoute de soi

Lorsque nous refoulons nos émotions, nous créons un blocage émotionnel. Nous enfermons ces émotions à l’intérieur de nous-mêmes provoquant ainsi toutes sortes de perturbations tant sur le plan physique que mental.

Puisque cela est mauvais pour nous et que nous le savons, pourquoi continuons-nous de bloquer certaines de nos émotions ?

Parce-que nous avons été ainsi éduqué(e)s.

Parce-que la société nous demande d’être forts en tout temps.

Peut-être aussi en raison de traumatismes irrésolus.

Et aussi parce-que nous avons peur. Nous ne savons pas ce que l’expression de nos émotions va engendrer, va entraîner, les réactions que cela va susciter chez les personnes autour de nous.

Alors, nous préférons étouffer toutes ces émotions. C’est presque devenu un réflexe. Nous n’en avons pas véritablement conscience.

En fait, l’accumulation de ces émotions au sein de notre être mène peu à peu, avec le temps, à un sentiment d’isolement. Puis, de ce sentiment d’isolement découle une détresse émotionnelle.

Parallèlement, notre corps lui aussi réagit à ces blocages et exprime sa résistance via des maladies cardio-vasculaires, des migraines, des troubles digestifs.

Et parce-que nous sommes entraînés dans ce tourbillon de perfectionnisme, de volonté de tout faire et de ne rien laisser passer, parce-que nous ne parvenons plus à penser, mais seulement à agir, nous n’entendons pas ces alertes, nous ne sommes plus capables de nous écouter nous-mêmes.

Nous avançons donc vers le burn-out sans même nous en rendre compte.

3. La Traversée du Désert : Accueillir et Accepter

  • L’importance de reconnaître sa vulnérabilité. S’octroyer le droit de ne pas aller bien

Voilà. C’est arrivé. Votre employeur vous a mis en congé maladie car vous avez atteint la limite de l’acceptable. Vous vous êtes battu(e) jusqu’au bout, vous avez tout tenté, mais vous êtes aujourd’hui dans votre lit avec pour seule mission de traverser cette épreuve avec le moins de dommages possibles.

Inutile de continuer à vouloir cacher la vérité : vous n’allez pas bien en ce moment, vous avez besoin d’une pause, vous devez reprendre des forces, faire peut-être quelques modifications dans votre vie.

Bref, vous devez prendre soin de vous, et cela commence par accepter que ce que vous vivez est tout à fait normal dans une existence humaine. Énormément de personnes passent par de tels moments.

Lorsque vous avez un rhume, vous ne dites pas :  »Non, je passe mon tour, ce rhume ne m’appartient pas. ». Vous acceptez la situation, vous allez chercher des mouchoirs et vous vous faites une tisane. C’est la même chose avec votre burn-out. Il faut vous en occuper pour en guérir.

Et si votre rhume dure trop longtemps et que tisane et mouchoirs ne suffisent pas, vous allez sans doute aller consulter un thérapeute, n’est-ce pas ?

Et bien, c’est exactement la même chose avec votre burn-out. Quand les choses se compliquent, allez voir quelqu’un qui peut vous aider. C’est la chose la plus naturelle du monde à faire.

  • Chercher de l’aide sans honte ni tabou

L’aide pour passer l’épreuve du burn-out peut être très variée. Comme mentionné plus haut, c’est autant votre corps que votre esprit qui ont besoin de soutien à ce moment-là. Une approche holistique est donc nécessaire.

Pour commencer, par exemple, pourquoi ne pas lire cet article et découvrir les différentes options qui s’offrent à vous ?

Puis, vous allez procéder par essai et par erreur, car nul ne peut savoir exactement ce qui va fonctionner pour vous.

Peut-être allez-vous commencer avec de la sophrologie et revoir vos menus avec un(e) diététicien(ne). Et cela sera suffisant.

Mais peut-être aussi allez vous conclure que vous avez sans doute besoin d’une thérapie. Toutefois, cela vous fait peur. Que faire ?

Vous pouvez commencer par une thérapie brève. Comme ça, vous ne vous embarquez pas dans quelque chose de trop impressionnant. Pour découvrir ce que sont les thérapies brèves, jetez un oeil par ici.

Mais peut-être que la thérapie n’est pas le bon format pour vous, peut-être plutôt avez-vous besoin de libérer vos émotions via l’art, le théâtre, la danse, la peinture ou quoi que ce soit d’autre qui permet de créer, d’extérioriser. Foncez !

Oh ! Mais vous n’avez pas l’énergie de faire tout cela. Vous êtes au point zéro, au point mort. Okay. Pas de problème. C’est un passage très fréquent. Lâchez tout. Partez vous promener dans la nature. Ne faites rien. Juste être. Puis dormez. Et recommencez le jour suivant, et ainsi de suite jusqu’àa ce que vos émotions acceptent de s’apaiser un petit peu pour vous laisser le temps d’établir un plan.

Cela peut prendre une semaine, ou plus. N’essayez pas de sauter cette étape d’apaisement, car elle est le socle sur lequel tout le reste va reposer. Prenez le temps qu’il vous faut. Ne précipitez rien à ce stade.

Et si l’on vous pose des questions, ne vous engagez pas dans de grandes explications qui ne feront que retourner le couteau dans la plaie. Dites simplement :  »Je prends du temps pour moi ». Et voilà!

  • Les étapes émotionnelles du burn-out. Le déni, la colère, la négociation, la dépression, l’acceptation

Dans les jours qui suivent l’annonce du diagnostic, vous passez par de multiples émotions.

Tout d’abord, vous n’y croyez pas.  »Meuh non, voyons, pas moi. Cela arrive aux autres, mais pas à moi. » Vous êtes extrêmement sincère lorsque vous dites cela, car vous êtes toujours en mode  »combat ».

C’est ce fameux moment quand tout le monde sauf vous a conscience de la situation. Et donc bien sûr cela va vous mettre en colère. Vous avez l’impression que tout le monde vous laisse tomber. Et, une fois encore, cela est normal. Vous vous battez jusqu’au bout, vous ne lâchez pas.

Voyant que les réponses sont toutes les mêmes :  »Tu as besoin de ralentir, tu as besoin de te reposer, tu fais un burn-out », vous essayez alors de négocier :  »Je vais prendre un jour ou deux et ça va aller ; j’ai juste besoin de dormir une ou deux bonnes nuits et je serai de nouveau sur pieds. »

Peut-être que l’on vous offre cette opportunité, mais vous rechuter aussitôt, car le mal est plus profond. Et là, il n’y a plus de place pour le doute. Vous êtes accablé(e), la dépression s’invite dans votre vie, vous avez l’impression que vous ne sortirez jamais de cet état. Vous sombrez.

C’est alors que surviennent les marches en forêt ou sur le bord de la mer, les moments de  »rien » quand on s’assied juste et qu’on laisse passer le temps, simplement pour faire le vide, pour accepter que quelque chose été de travers et envisager de s’engager sur le chemin de la guérison et de la reconstruction.

Cela peut prendre un certain temps en fonction du rythme de chacun(e). Pas de pression. Prenez le temps nécessaire.

  • Se reconnecter à son rythme, sans pression

Notre titre indique  »se reconnecter » à son propre rythme, mais souvent il s’agit de simplement  »se connecter » à son propre rythme, de le découvrir. Car, en effet, la vie, la société nous conditionnent, et il arrive que l’on ne sache pas vraiment quel rythme nous convient, nous correspond.

Tout petits déjà, les enfants doivent se dépêcher le matin pour partir à la garderie ou à l’école, puis ils doivent avoir terminé leur atelier ou leur exercice dans un temps imparti, et s’ils ne suivent pas  »le rythme », cela pose problème.

Souvent donc, c’est seulement plus tard, et parfois à la faveur d’un burn-out, que l’on se pose finalement la question : quel est le rythme qui me correspond ? Où et quand suis-je à l’aise sans trop de pression ?

On peut, par exemple, réaliser que la vie à la campagne nous convient plus que la vie urbaine, ou le contraire.

On peut comprendre que notre travail solitaire est le résultat de circonstances, mais que ce qui nous fait vibrer, ce qui allume une petite flamme en nous, c’est le groupe, la collectivité, l’équipe.

On peut aussi se souvenir à quel point le  »temps pour soi », le  »me-time » comme disent les anglophones est crucial pur l’équilibre mental et émotionnel.

Le burn-out est donc une opportunité pour se souvenir de qui l’on est, pour faire la place qu’il mérite à notre être tout entier, et pas seulement à la personne que nous sommes et qui évolue au sein d’une société

4. Renaissance et Guérison : Le Chemin vers la Lumière

  • Se redécouvrir après la tempête. Les bienfaits de la méditation et de la pleine conscience

Le burn-out est un accident de parcours. Et comme pour tout accident, la première phase consiste à panser ses blessures, à prendre soin du corps pour que l’esprit puisse de nouveau fonctionner et envisager la reconstruction.

Après un burn-out, la première chose à faire est donc de dormir, de réapprendre à dormir, d’en finir avec les insomnies, de trouver une paix intérieure qui permet de se ressourcer, de renouveler les énergies, de connaître un sommeil réparateur.

Pour cela, il y a bien sûr votre grande complice : la méditation. Mais, seule, elle ne suffira pas, il faut aussi adopter une attitude de  »nettoyage » de votre environnement stressant.

Tout ce qui vous irrite doit disparaître. S’il s’agit d’une vague relation sur les médias sociaux, c’est facile, il suffit de la bloquer ou d’arrêter de la suivre. Mais parfois, c’est un peu plus compliqué.

Des personnes de votre entourage peuvent vous irriter. Posez-vous la question de la façon de ne pas avoir à recevoir régulièrement leurs attaques : faut-il envisager de déménager ? Cela peut être une solution. Mais peut-être suffit-il d’une bonne conversation pour redéfinir les limites de chacun.

Vous n’avez pas la force pour une telle conversation ? C’est compréhensible. Écrivez alors. Écrire votre nouvelle philosophie de vie. l’exercice a un double effet, de les communiquer à votre entourage, mais aussi et surtout de les clarifier pour vous-même.

Passez ainsi en revue chaque élément de votre journée et travaillez sur chaque aspect, sur chaque petit détail. Prenez pleinement conscience de tout ce que vous faites, de tout ce que vous dites, de tout ce que vous entendez, de tout ce qui vient aider ou faire éclater votre petite bulle personnelle.

Et, petit à petit, une chose à la fois, réajustez votre existence.

Les idées se bousculent dans votre tête dès que vous ouvrez les yeux ? Prévoyez une méditation matinale. Un scan corporel par exemple.

Le petit-déjeuner est une corvée pour vous, car en fait vous n’aimez pas tellement les céréales, mais bon c’est le plus simple et le plus rapide, alors vous continuez de faire comme ça.

Planifiez un petit-déjeuner par semaine, le dimanche par exemple, où vous composez un menu, vous vous faites plaisir, vous prenez le temps de préparer ce que vous aimez et vous dégustez chaque bouchée.

Ou bien, si cuisiner n’est pas votre truc, offrez-vous un brunch au resto du coin! Vous le méritez!

Ou peut-être que la solution pour de meilleurs matins tient dans le moment où vous prenez ce petit-déjeûner. Peut-être que vous devriez commencer par votre douche pour pleinement vous réveiller, vous rafraichir de la nuit et être en pleine possession de vos sens pour savourer ce jus de fruits, ce yaourt ou encore ce granola maison.

Tout cela peut faire sourire au premier abord et sembler dérisoire, car on peut croire que tout ceci, ce sont des détails, et qu’il y a un véritable travail de fond à effectuer.

Oui, c’est tout à fait vrai ! Mais pour que ce travail de fond soit efficace, il faut en quelques sortes préparer le terrain et c’est ce que vous faites en prenant pleinement conscience de tous les aspects de votre vie.

Une chose à la fois. Un jour à la fois 🙂

Besoin d’un peut d’aide pour méditer ? On vous aide juste ici.

Besoin de soutien pour ré-organiser votre vie ? Notre amie Hannah Sembély vous aide ici.

  • Retrouver ses passions, redéfinir ses priorités

C’est seulement une fois que ce  »nettoyage » a été effectué que l’on peut se reconstruire, une brique à la fois.

Comme on l’a fait pour les « détails » de la vie, il faut maintenant regarder les plus gros blocs qui constituent l’architecture de l’existence : le travail, la famille, les activités, …

Et oui, il faut tout remettre en question. On ne parle pas ici de constat d’échec ou de  »ratage », non, non, non, il est question de redirection.

Ce n’est pas parce-que vous avez eu un virus dans votre ordinateur que vous ne toucherez plus jamais à l’informatique. Vous reformattez et vous reprenez le cours des choses… mais en faisant plus attention… et en installant un anti-virus! 🙂

Donc, petit exercice à effectuer : si vous deviez partir sur une île déserte et n’emportez avec vous que trois objets (vous aurez à boire et à manger sur cette île. On parle ici d’objets non-liés à votre subsistance), que seraient-ils?

Et non, il n’y a pas de wi-fi sur cette île! 😉 Mais il y a l’électricité.

Amusez-vous à ce petit jeu. Les découvertes que vous allez faire vont vous surprendre. Jouez-y aussi avec d’autres, ils vous inspireront sans doute.

  • Construire un environnement bienveillant. Établir des limites saines au travail et dans la vie personnelle

Poursuivons votre reconstruction en supprimant les irritants. Tous ceux que l’on peut supprimer en tout cas. Toutes ces petites choses qui agacent, s’additionnent et dont on pourrait bien se passer…. si on prend le temps d’y réfléchir un peu bien entendu et c’est ce que nous vous invitons à faire tout de suite 🙂

De nos jours, établir ces limites, réduire le stress et les distractions de notre chemin de vie personnel passe bien sûr par… votre téléphone!!!! Ben oui, il faut en parler, car qu’on le veuille ou non, c’est une donnée à prendre en compte, car elle devient de plus en plus centrale dans nos existences.

Donc commençons avec une astuce toute simple. Quoique. Peut-être allez-vous la trouver très difficile. Essayons : pouvez-vous mettre votre téléphone en mode  »silence » ?

Votre réponse à cette question est un fort indicateur de votre niveau de stress.

Oui, vous pouvez ou c’est déjà fait. Super!

Non, vous ne pouvez pas. Demandez-vous simplement ce qui vous empêche de le faire.

Est-ce que c’est une situation temporaire ? (vous organisez l’anniversaire de mariage de vos parents et vous devez tout coordonner : les gens doivent absolument pouvoir vous joindre!) Ou est-ce quelque chose de permanent ? (votre téléphone vous envoie des notifications sonores toutes les trois minutes, tous les jours, ça n’arrête jamais).

Et surtout, interrogez vos réactions lorsque le  »ding » se fait entendre ? Êtes-vous toujours capable de vous concentrer sur ce que vous faites ou avez-vous un besoin irrépressible d’aller voir de quoi il s’agit?

Si la notification est silencieuse, cela ne vient pas polluer votre environnement et vous pourrez regarder un plus tard lorsque VOUS le déciderez 🙂

Renaître après un burn-out, c’est reprendre les rênes de votre vie pour ralentir le cheval et ne pas risquer la chute.

Mais bon, si vous invitez d’un côté le cheval à ralentir en reprenant les rênes, mais que vous l’inciter à galoper encore plus vite par des stimulations sonores, la pauvre bête va être vraiment confuse. Et vous aussi dans votre vie.

Donc, les notifications de votre téléphone, même si cela n’apparaît directement lié au burn-out au premier abord, ont beaucoup à voir avec le niveau de stress que vous entretenez ou que vous faites réduire.

Et si, de plus, les notifications viennent du travail alors que vous êtes en congé, là, c’est la fin des haricots!

Les téléphones sont merveilleux, ils permettent de faire une multitude de choses que l’on ne pouvait pas faire par le passé. Mais il nous faut apprendre à nous en servir dans le respect de nos limites.

Prenez donc une pause dans la lecture de cet article et passez un peu de temps à jouer avec vos notifications dans les paramètres de votre téléphone. Vous allez découvrir plein de choses qui ne réclament pas votre réaction  »immédiate » 🙂

  • Cultiver la gratitude, la patience, et l’auto-compassion

Dans cette partie de notre article qui est vraiment très pratiquo-pratique, nous vous proposons un autre petit exercice. Si vous nous suivez régulièrement, il se peut que vous l’ayez déjà aperçu dans une précédente chronique.

C’est un petit rituel à pratiquer chaque matin, et toutes les fois où vous en ressentez le besoin.

Isolez-vous mentalement; et physiquement si vous le pouvez, mais si vous êtes coincée dans une situation qui ne le permet pas, l’isolement mental de quelques minutes est suffisant.

Puis, commencez par vous demander : envers quoi ai-je de la gratitude ?

Certains jours, ce sera de grandes choses :

  • Le retour de X ou Y dans votre vie !
  • La réussite de votre examen !
  • L’arrivée du bébé de votre meilleure amie !

D’autres fois, il s’agira de choses plus ordinaires telles que :

  • Avoir finalement trouvé ce livre que vous cherchiez depuis des jours ;
  • Avoir dégusté un gâteau au chocolat ;
  • Avoir vu le sourire sur le visage de cette personne âgée lorsque vous l’avez aidée à traverser la rue.

Et parfois, vous aurez beau vous creuser la tête, rien ne vous semblera mériter cette gratitude. Vraiment ? Soyez alors simplement reconnaissant(e) d’être là, présent(e), de respirer, de voir, d’entendre. Tant de personnes n’ont pas accès à cela, qui nous semble si simple et acquis pour toujours.

Après cette première étape : respirez quelques fois, profondément, en prenant conscience de l’air qui entre et qui sort de votre organisme. Ayez la patience de faire cet exercice calmement. Prenez le temps.

Puis vient ensuite le moment de formuler vos intentions pour la suite de la journée, la suite de la semaine, la suite de la vie.

Ici, c’est pareil. Il peut s’agir de grandes choses ou de petits détails. L’essentiel, c’est de savoir qu’il y a toujours de la place pour s’améliorer. On n’a jamais fini de devenir meilleur(e) 🙂

  • Aujourd’hui, je ralentis !
  • Aujourd’hui, je ne dis pas de gros mots de la journée!
  • Aujourd’hui, je vais à mon cours de sport !
  • Aujourd’hui, je ne m’énerve pas contre le chat qui perd ses poils !
  • Aujourd’hui, je m’inscris à une formation de La Clairière 🙂
  • Aujourd’hui, je téléphone à X ou Y !
  • Aujourd’hui, je respire !

Un sourire devrait alors apparaître sur votre visage détendu. Vous êtes alors prêt(e) pour la dernière chose à faire avant de reprendre le cours de votre existence : vous pardonnez.

Pardonnez-vous d’avoir élever la voix contre cette personne plutôt que de parler avec elle et de lui demander pourquoi elle agissait ainsi.

Pardonnez-vous de ne pas avoir vraiment bien suivi les intentions formulées la dernière fois que vous avez fait cet exercice.

Pardonnez-vous de ne pas avoir compris plus tôt que ce rituel est important pour vous.

Pardonnez-vous d’avoir choisi le hamburger plutôt que la salade santé.

Pardonnez-vous d’avoir oublié l’anniversaire de X ou de Y.

Pardonnez-vous. Vous êtes humain(e). Votre beauté réside dans vos imperfections.

Et voilà! C’est tout! C’est tout simple et ça change beaucoup de choses.

Comme nous le disions plus haut, n’hésitez pas à recommencer l’exercice autant de fois que vous le désirez, que vous en avez besoin. C’est un peu votre moment de brève méditation à vous, votre temps de développement personnel dissimulé dans une journée bien remplie, votre petite pause ressourcement.

Mais attention! À ne surtout pas faire lorsque vous êtes au volant de votre voiture!!!! Gardez les yeux sur la route, demeurez bien concentré(e). Puis, arrêtez-vous dès que possible, pour pratiquer ce petit rituel en toute sécurité.

5. Prévenir et Fleurir : Vers un Équilibre de Vie

Et si ça n’arrivait pas le burn-out ? Si on pouvait éviter que cela ne se produise, ne serait-ce pas merveilleux ? Avec un peu d’attention portée à soi-même, on peut tout à fait parvenir à cheminer sans rencontrer le burn-out au cours de son existence. Ce n’est pas chose simple toutefois, mais tout à fait possible. Et on vous dit comment tout de suite !

  • Les outils de prévention du burn-out. Techniques de gestion du stress, routines régénérantes

On ne se le cachera pas, le burn-out est directement lié au stress. Savoir gérer celui-ci est donc essentiel pour éviter tout burn-out.

Il existe deux niveaux sur lesquels vous pouvez intervenir pour minimiser l’éventualité du burn-out : la gestion préventive du stress, ainsi que les routines et rituels.

Et puis, il faut bien sûr considérer les deux milieux dans lesquels nous passons la plupart de notre temps : le travail et la maison.

Commençons donc par la prévention du stress dans le milieu professionnel.

Notre lectorat étant très diversifié, il n’est pas simple de vous donner des informations adaptées à votre propre situation.

Nous allons donc partager avec vous une liste de points à vérifier afin de vous assurer que votre environnement de travail n’est pas une source de stress excessif. Choisissez ceux qui vous correspondent, et laissez les autres de côté ! 🙂

  • Existe-t-il une politique et des stratégies de prévention du stress dans votre entreprise ?
  • Existe-t-il des ressources vers lesquelles vous orienter si vous constatez ou être victime de discrimination ou de traitement inappropriés ?
  • Est-ce qu’il vous arrive d’avoir des discussions informelles avec les autres employés ou est-ce toujours  »travail, travail, travail » ?
  • Une certaine confidentialité est-elle possible et respectée si vous souhaitez parler de certaines problématiques avec l’un de vos supérieurs ?
  • Avez-vous déjà à l’esprit des problématiques que vous aimeriez pouvoir régler et qui tournent sans cesse dans votre esprit ?
  • Côté charge de travail, vous en êtes où ? Trop ? Trop peu ? Juste ce qu’il faut ? Ça dépend des périodes ?
  • Avez-vous des moyens de déléguer certaines tâches lorsque vous en avez trop ? De demander du soutien dans les moments très (trop !) occupés ?
  • Avez-vous une bonne planification de ce que vous avez à faire ? Par jour ? Par semaine ? Par mois ? Est-ce que cela pourrait, devrait être amélioré ?
  • Est-ce qu’il y a régulièrement de  »petites choses » qui viennent s’accumuler et allonger votre  »to do list » ?
  • Est-ce que vous vous ennuyez au travail ? Est-ce votre activité est ennuyeuse, voire déprimante ?
  • Est-ce que vous avez la possibilité de donner votre avis et est-ce que celui-ci est écouté ?
  • Êtes-vous autonome dans vos tâches ou est-ce que chaque étape doit être validée par quelqu’un d’autre ?
  • Avez-vous des opportunités de développement, de formation, d’acquisition de nouvelles compétences ?
  • Parlez-vous avec vos collègues des améliorations qui pourraient être apportées au quotidien dans votre entreprise ?
  • Est-ce qu’il y a régulièrement (peut-être une fois par mois) une réunion juste pour échanger sur le niveau d’énergie et de satisfaction de chacun(e) ?
  • Sentez-vous une certaine solidarité entre tous les membres de votre équipe?
  • Sentez-vous que vous avez quelqu’un vers qui aller si vous avez besoin d’aide ?
  • Participez-vous parfois à des activités sociales avec vos collègues ?
  • Est-ce qu’il existe un système d’évaluation de votre santé physique et mentale dans votre milieu de travail ?
  • Sur le plan tout à fait pratique, à quoi ressemble votre espace de travail ? Votre chaise ? Votre bureau ? Est-ce lumineux ou sombre ? Est-ce calme ou très bruyant ? Est-ce privé ou partagé ?
  • Lorsque vous prenez votre pause, où allez-vous ? Existe-t-il un espace de repos où vous pouvez vraiment décompresser ? Recharger vos batteries ?
  • Prenez-vous suffisamment de pauses ? Ou bien vous les oubliez ?
  • Et vos horaires, comment ça va ? Êtes-vous toujours à l’heure ou toujours en retard ? Faites-vous du temps supplémentaire ? Les journées semblent-elles trop longues ou trop courtes ?
  • Vous arrive-t-il souvent de ne pas voir le temps passer et d’être toujours au bureau après que tout le monde soit parti ?
  • Comment réagit votre partenaire ou votre famille lorsqu’elle vous voit partir et revenir du travail ? Quels sont leurs commentaires ?
  • Recevez-vous des compliments et des félicitations pour ce que vous faites ?
  • Savez-vous si vos supérieurs sont contents de vous ? Vous le disent-ils ?
  • Sentez-vous parfois que le fait d’être un homme ou une femme ou une personne LGBTQ vous pénalise ?
  • Pensez-vous rester dans cet emploi le plus longtemps possible ou envisafez-vous déjà de partir à un moment donné ?
  • Vous sentez-vous respecté(e) dans votre environnement de travail, au sein de votre équipe ?
  • Est-ce que l’un(e) de vos collègues vous met mal à l’aise, vous effraie ?
  • Si vous travaillez directement avec des clients, cela apporte-t-il des problèmes que vous aimeriez régler ? Dans la façon dont vous interagissez avec eux ? Et la manière dont ils vous considèrent ?
  • Vous sentez-vous en sécurité au travail ?
  • Recevez-vous une juste rémunération pour votre travail ?
  • Avez-vous du mal à demander des congés ? Est-ce que cela vous embarrasse ou fait naître en vous un sentiment de culpabilité ?
  • Avez-vous peur de perdre votre emploi ?
  • Sentez-vous que vous connaissez votre entreprise ou que des choses se déroulent sans même que vous en ayez conscience ? Pensez-vous avoir une bonne vision de votre avenir dans ce milieu professionnel ?

Alors, qu’est-ce que ça donne ? Comment vous sentez-vous après cette petite introspection professionnelle? Tout va bien ? Est-ce qu’il y a des améliorations à apporter ?

La prochaine étape sera, si nécessaire, de poser des actions afin d’apporter les modifications nécessaires à la poursuite d’une existence heureuse et sans stress ou du moins raisonnablement stressante 🙂

Maintenant, à la maison, afin de ne pas tendre au burn-out, il est important de mettre en place des routines et des rituels qui offrent un cadre stable propice au bon développement de l’être.

Nous ne parlons pas ici d’un emploi du temps rigide, figé, à suivre au pied de la lettre! Non, bien sûr! Mais de  »rendez-vous » quotidiens ou hebdomadaires qui rendent la vie plus douce, tout simplement. Et vous éloigne donc du burn-out.

Comment commencez-vous votre journée par exemple ? Sautez-vous dans l’action dès que vous ouvrez les yeux parce-que vous êtes déjà, souvent, toujours en retard ?!?!?

Et ensuite, comment les choses se déroulent-elles ? Avez-vous un plan pour votre journée ou vous répondez à ce qui vous arrive dessus au fur et à mesure des heures ?

Bien entendu… ça dépend des jours 🙂

Alors, le truc, car on ne peut pas tout contrôler et savoir ce qui va se passer dans les heures qui suivent, c’est d’avoir des  »relais » tout au long de la journée et de la semaine.

Comme un coureur de marathon, on sait que tous les 5 kilomètres, on va pouvoir boire de l’eau et manger une barre vitaminée ! 🙂

Premier relais : votre routine matinale. Avant de démarrer une journée qui va apporter émotions, défis, épanouissement et travail sur soi, prenez quelques instants simplement pour vous souvenir du grand privilège qu’est le fait de simplement avoir ouvert les yeux, de respirer et d’avoir une nouvelle journée à explorer.

Faites le tour du jardin pieds nus dans l’herbe et la rosée.

Lisez un chapitre de votre livre préféré.

Buvez un thé et méditez.

Effectuer une  »Power Pose » comme le font les enfants en levant vos bras vers le ciel et en ouvrant tout votre corps à cette nouvelle aventure !

Contre le burn-out : la Power Pose!
Contre le burn-out : la Power Pose!

Le second relais va se trouver un peu plus tard au cours de votre matinée : entre deux dossiers urgents, avez-vous programmé votre playlist de musique relaxante ? Avez-vous besoin de quelques gouttes d’huiles essentielles pour mieux respirer peut-être ? Avez-vous relâché vos épaules ?

Vous êtes votre meilleur(e) supporter : pensez à vérifier votre propre bien-être !

Troisième relais : le stress est arrivé. Malgré vos efforts, il est là, bien présent. Il est alors temps de passer à l’action. Massez-vous. Cela n’a pas besoin de durer longtemps et d’engager des techniques compliquées. Prenez juste quelques minutes pour vous et votre organisme. Massez-vous les pieds, les temps, les mains, les reins.

Au besoin, levez-vous et effectuer quelques postures de yoga pour relâcher les tensions.

Quatrième relais : c’est déjà l’heure du lunch. Faites de ce moment, un petit plus que simplement remplir votre corps d’aliments. Dégustez, savourez, remplissez votre corps et videz votre esprit. Ne mangez pas à votre table de travail. Même si vous êtes assis(e) sur els marches de l’escalier, c’est toujours mieux que de manger sur le coin du bureau.

C’est un break, c’est une pause, c’est un moment de détente et de paix.

Cinquième relais : après avoir repris vos activités, n’oubliez pas de respirer entre deux tâches. Inspiration. Expiration. Encore une fois. Inspiration. Expiration. N’enchaînez pas les activités en apnée.

Sixième relais : le petit snack de l’après-midi. Il doit vous permettre de recharger un peu vos batteries et il devrait donc se composer d’aliments qui vont vous aider, vous et votre système nerveux, à poursuivre la journée harmonieusement malgré la fatigue qui commence à se faire sentir et c’est bien normal.

Optez donc pour des noix, une banane, du chocolat noir. Et poursuivez votre cheminement vers le septième relais : le retour à la maison.

Comme le matin, préparez-vous à cette aventure qui est le moment où vous allez interagir avec vos amis, votre famille, vos loisirs. Prenez un autre thé. Empruntez la balançoire de enfants pour sentir le vent dans vos cheveux. Méditez. Ou simplement fermez les yeux pour prendre pleinement conscience de votre respiration.

Vient alors ensuite le dernier relais de cette merveilleuse journée : le rituel du soir. Quel est le vôtre ? Prier ? Écrire dans votre journal ? Jouer de la guitare ?

Avant de fermer les yeux pour une nuit de sommeil réparateur, n’oubliez pas de formuler vos intentions pour le jour suivant.

Bonne nuit.

  • La force du lâcher-prise et de la déconnexion

Ces deux expressions, le lâcher-prise et la déconnexion, ont été tant et tant utilisées que l’on oublie parfois leur sens premier, simple et indispensable.

Lâcher-prise, c’est littéralement, ouvrir les mains. Oui, oui, faites-le! Laissez partir tout ce que vous retenez sans même vous en rendre compte.

Lorsque le stress vous envahit, que faites-vous? Vous serrez les poings. Maintenant, ouvrez les mains, laissez toute la tension partir. Jouez avec vos doigts, faites circuler l’énergie.

Dans ce moment de stress mentionné plus haut, vous avez certes serré les poings, mais aussi les mâchoires. Alors, relâchez les muscles de votre visage, jouez avec vos zygomatiques, avez vos yeux, faites des grimaces ! 😀

Lâcher prise, c’est tout ça, c’est s’ouvrir, se dégager des gestes de contrôle, des idées qui tournent en boucle dans la tête. Lâcher prise, c’est dire STOP. Même si ce n’est que pour quelques instants. Vous recommencerez un peu plus tard au besoin.

Et se déconnecter, ben… c’est fermer l’ordinateur, fermer le téléphone, fermer la porte du bureau, fermer tous les flux qui viennent vers vous en permanence pour ne choisir que ceux que vous souhaitez conserver.

Se déconnecter, c’est accepter que  »ne rien faire » est une merveilleuse activité 🙂

Se déconnecter, c’est savoir que le monde va continuer de tourner quoi qu’il arrive et même si vous n’y êtes pas connecté pendant quelques heures.

Se déconnecter, c’est s’éloigner de toutes ces ondes qui envahissent notre espace de vie.

Se déconnecter, c’est devenir léger (ère) comme une plume, c’est laisser derrière vous le monde terrestre pour entrer dans votre monde à vous et y rencontrer vos guides spirituels par exemple, ou votre enfant intérieur.

Laissez tout aller. Respirez. Laissez vous porter, vous n’avez rien à contrôler. Planez. Envolez-vous. Ouvrez vos ailes !

  • Témoignages inspirants : des leçons tirées du burn-out. Les leçons apprises, la force retrouvée.

La question revient souvent lors des ateliers sur le burn-out : est-ce que l’on peut faire plus qu’un burn-out dans une vie ? La réponse est OUI. C’est tout à fait possible.

Bien sûr, il y a des degrés dans le burn-out et une personne qui fait plusieurs burn-out n’aura pas nécessairement à chaque fois les mêmes symptômes, mais oui, si on n’y prend pas garde, on peut se perdre plusieurs fois au cours de la promenade qu’est l’existence.

Alors, essayons de tirer les leçons de ce qui arrive. Si le burn-out a déjà frappé à la porte, essayons de tout mettre en ouvre pour que cela ne se reproduise pas.

Quelles sont les leçons a retirer d’un burn out ?

Il y en a beaucoup.

Aujourd’hui, nous écoutons Stéphanie Toussaint qui nous explique son propre cheminement et ce que son burn-out lui a appris.

Demandez-vous donc régulièrement :

  • Est-ce que je m’éclate dans ce que je fais ?
  • Est-ce que je suis en forme et équilibré(e) dans mes piliers de vie ?
  • Et si je n’avais pas peur, qu’est-ce que je ferais ?

Si vous ne répondez pas OUI à ces trois questions, simultanément, c’est qu’il se passe quelque chose dont vous devez vous occuper sans tarder 😉

  • Embrasser un nouveau chapitre de vie avec sérénité

La page du burn-out est maintenant tournée, un nouveau chapitre s’ouvre. Quelle histoire voulez-vous raconter ?

Vous savez ce que vous ne voulez pas, ça c’est okay. Mais que voulez-vous véritablement ? Quels sont vos  »vrais » désirs ?

Voici une question dont la réponse n’est pas si simple qu’il y paraît. Pour vous aider à y répondre, amusez-vous à jouer à : et si demain je gagne au loto, je fais quoi ?

Sinon, vous pouvez aussi, afin de trouver des réponses, commencer par vous débarrasser des « faux » désirs. Nous parlons ici de ceux qui sont dictés par la société ou de ceux aussi qui datent d’il y a longtemps et auxquels vous vous accrochez par habitude, mias qui, à bien y réfléchir, ne sont plus trop d’actualité.

Une fois évacués ces sentiments d’échec, d’innaccessibilité, de tristesse aussi devant des rêves qui ne deviennent jamais réalité, la voie est libre pour les « vrais » désirs, ceux qui correspondent à votre nature, à la personne que vous êtes ici et maintenant.

Entrent alors en jeu la pleine conscience et la déconnexion qui sont indispensables pour aller à la racine des choses, aux désirs authentiques.

Mais, il y a un autre moyen dont on parle moins souvent et qui, pourtant, permet d’obtenir de très bons résultats dans cette quête des désirs  »vrais », c’est la créativité.

La créativité, c’est une accumulation d’idées, de sensations, d’émotions, d’expériences qui viennent s’agencer ensemble, s’influencer, se compléter pour donner lieu à une oeuvre qui, nourrit de tous ces éléments, va envoyer un message.

En résumé donc, créer c’est prendre tout ce que vous avez été jusqu’au temps T, mettre tout ça dans un shaker créatif, remuez fort et voir ce qui en ressort 🙂

Ce qui compte ici, bien sûr, ce n’est pas le résultat artistique, mais bien ce que ce médium vous a permis d’exprimer et qui, bien souvent, correspond à… vos désirs profonds.

Alors, lâchez-vous ! Peignez, chantez, dansez, laissez sortir cette matière émotionnelle brute qui ne demande qu’à s’exprimer !

Et une fois identifiés, ne soyez pas timides, donnez-vous les moyens de concrétiser ce qui finalement vous tient le plus à cœur depuis toujours et qui était juste un peu passé au second plan 😉

Suivre votre propre chemin est assurément ce qui peut vous apporter la sérénité tant recherchée par chacune et chacun d’entre nous.

Conclusion


Le burn-out comme une pause forcée, une occasion de se recentrer.

Le burn-out, finalement, c’est une opportunité!

Même si au premier abord, on a l’impresison que tout s’effondre, cette reconstruction  »forcée » est sans doute la meilleure chose qui vous arrive dans votre existence.

Vous n’avez plus à jouer de rôle, vous pouvez être pleinement vous-même. Et… wow ! Quel bonheur de pouvoir ainsi être soi!

Honorer cette expérience pour la sagesse qu’elle apporte et les nouvelles portes qu’elle ouvre.

Après toutes ces étapes, le burn-out, au final, a fait de vous une meilleure personne. Soyez fier(ère) de vous et n’hésitez pas à partager votre histoire afin d’inspirer les autres qui traversent peut-être des périodes similaires.

Le burn-out c’est une fenêtre qui se ferme, oui, mais aussi des portes qui s’ouvrent.

Le burn-out, c’est une façon de mieux connaître ses limites, de se découvrir complètement.

Le burn-out, ce n’est pas une destination finale dont on ne revient pas ou qui nous laisse tellement amoché(e) que plus rien n’est envisageable. Oh! Non, non, non, non, non. Le burn-out, c’est une PAUSE pour reconsidérer la situation, et repartir de plus belle!

Mais attention, sans refaire les mêmes erreurs, d’accord? 😉

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